dimanche 26 juin 2011

Faire parler les photos

samedi 25 juin 2011

La Tour Eiffel




(Merci à Luc Bentz de m'autoriser à publier ici sa photo)

A : Décrivez la photo. Que remarquez-vous de particulier ? (cliquez dessus pour la voir en grand) est-ce une photo banale ?
Pourquoi prendre encore une photo d'un monument si souvent photographié ?


B : Faites des recherches sur la tour Eiffel :

1) Qui était Gustave Eiffel ?
2) Quand a-t-il vécu ?
3) Quand et pourquoi la tour a-t-elle été construite ?
4) Quelle a été la réaction des Français devant cette "dame de fer" ?


Ce qu'on peut voir du haut de la tour Eiffel

à vous !


Présentez un monument important de votre pays.

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dimanche 19 juin 2011

Boule de neige !

1)À votre avis, à quoi correspond le "y" dans la phrase de la boule de neige ?
2) Où se trouve la boule de neige ?
3)À vous : avez-vous déjà vécu une situation similaire ? Que s'est-il passé ?

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mardi 14 juin 2011

Ma forêt

L



Quand je me promène au fond de la forêt

Je ne vais pas très très loin

Et si je t’emmène au fond de la forêt

Tu verras mes jolis coins



1. Il y a des oiseaux

Des petits des gros

Mais y’a pas, mais y’a pas de perroquets

Dans d’autres pays

Y’en a de jolis

Qui se parlent sans arrêt



2. Y’a des écureuils cachés dans les feuilles

Mais y’a pas, mais y’a pas de koalas

Dans les pays chauds

Y’en a des très beaux

J’en ai jamais vu par là.



3. Il y a des serpents

Des petits des grands

Mais j’ai pas vu de boas

Dans d’autres pays

Y’en a de jolis

Qui s’enroulent autour de toi.


Paroles et musique de Henri DES, chanté par une petite fille.

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lundi 13 juin 2011

Ce qui me manque

Ecoutez une personne de votre nationalité, qui ne vit pas dans son pays, parler de ce qui lui manque : qu'en pensez-vous ? est-ce important pour vous aussi ?


Maintenant écoutez Christine Champagne parler de l'andouillette et des cornichons.
1) Qu'est-ce que l'andouillette ?
2) quelle est la troisième chose qui manque à Christine Champagne ?

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Lost in translation !

Messages téléphoniques

Karambolage : gâteau aux fraises allemand et brumisateur français



LES TEXTES !
le premier objet : le "Erdbeerkuchen"


C’est la saison des fraises ! Corinne Delvaux en profite pour vous présenter le gâteau allemand le plus rapide du monde à faire, top chrono, c’est parti !



Aujourd’hui, c’est dimanche, et notre ami allemand s’apprête à se faire un petit après-midi pépère, "gemütlich", à la maison, devant la télévision. Ah, voilà qu’on sonne à la porte. Oh la chance ! Voilà sa petite-nièce qui débarque avec sa progéniture ! Ça alors, quelle bonne surprise ! Comme notre ami semble réjoui de cette visite à l’improviste !

Eh bien, il va bien falloir leur offrir le sempiternel "Kaffee und Kuchen" du dimanche, le café et les gâteaux. Mais notre ami n’a rien prévu. Quel pétrin ! Comment faire ? Ah, notre ami semble avoir une idée ! Suivons-le à la cuisine. Regardez-le fouiller dans ses placards… que peut-il chercher ?

Ah, on dirait que notre ami a trouvé quelque chose ! Qu’est-ce que c’est que ça ? Il nous brandit un objet rond et un petit sachet. L’objet rond ? C’est un "Feiner Biskuitboden", un socle de fine génoise. Et le petit sachet, c’est un "Tortenguss mit leckerem Erdbeergeschmack", un nappage de tarte au délicieux goût de fraise du Dr Oetker.

Regardez, le voilà qui extrait de l’emballage un fond de génoise - en allemand on dit "Biskuit" ; un superbe fond de tarte bien souple, déjà en forme avec de jolies ondulations sur le pourtour, un fond déjà cuit, léger et appétissant. Notre ami allemand s’empare de ces belles fraises bien rouges posées là comme par hasard, et il commence à les placer bien régulièrement sur le fond de tarte. Comme il fait ça avec soin, c’est tout simplement magnifique. Miam ! Bon, passons au sachet. C’est une poudre blanche à laquelle notre ami ajoute un peu de sucre et un peu d’eau. Oh, vous voyez ? Comme par magie, la préparation devient toute rose ! Incroyable ! Quelques bons coups de fouet et hop ! dans la casserole !

Bon, notre ami remue consciencieusement. Ah, visiblement, ça commence à prendre. Encore quelques secondes, regardez, la consistance semble maintenant gélatineuse à souhait. Sans plus attendre, notre ami verse cette préparation d’un rose maintenant quasiment fluo sur son gâteau, il faut la répartir harmonieusement… voilà. Il suffit d’attendre maintenant un petit quart d’heure… Et voilà, regardez, la gélatine s’est solidifiée. Vous voyez, une sorte d’enduit caoutchouteux enserre fermement les fraises, notre ami peut même s’amuser à faire faire des loopings à la tarte, ça tient bon !

Voilà, vous venez, chers amis français, de faire connaissance avec le célèbre "Erdbeerkuchen" ou "Erdbeerboden", le gâteau de fraises réalisé en deux temps trois mouvements, le secret de toute ménagère allemande qui se respecte. Vous voulez savoir quel goût ça a ? Goûtez vous-même car Karambolage se gardera bien de prendre officiellement position sur cet épineux sujet qui divise profondément la rédaction.


Texte : Corinne Delvaux

Image : Claire Doutriaux, Claude Delafosse
Avec : Jacques Falgous


Le deuxième objet : le brumisateur



Dans 10 jours, ce sera l’été. Et l’été, en France, il arrive que les gens se rafraîchissent à l’aide d’un brumisateur d’eau minérale. Une chose incompréhensible pour Nikola Obermann.



La première fois que j'ai vu une femme se servir d’un brumisateur Evian, j’en avais le souffle coupé : j’ai cru qu’elle se mettait du déodorant en pleine figure ! Ma deuxième surprise, je l’ai eue lorsqu’on m’a expliqué ce qu’il y avait à l’intérieur de ce brumisateur : de l’eau minérale !

Ah. De l’eau minérale. J'étais sidérée. Il faut comprendre d'où je venais : j'étais une jeune allemande qui avait reçu sa conscience écologique avec le lait maternel, pour ainsi dire. Je triais mes ordures, je faisais du vélo, je mangeais bio, et maintenant ça !

Eh oui, je trouvais hallucinant de fabriquer des bombes en aluminium pour de si petites quantités d’eau, puisque la production d’aluminium est vraiment très polluante. Et puis, je n’en revenais pas du prix de l’objet : 50 ml à 3 euros, eh bien, ça vous fait le litre d’eau minérale à 60 euros ! Autant s’asperger avec du champagne !

Mes copines françaises ne comprenaient pas. "Mais ça rafraîchit et ça hydrate la peau !". Eh ben, si ça rafraîchit et que ça hydrate la peau... Et puis, comme pour se racheter une conscience, elles ajoutaient : "Tu sais, ce n'est pas uniquement un luxe pour la plage, ça s'utilise surtout pour les bébés ! Pour éviter qu'ils n’aient trop chaud l’été !" Alors, les étés sont probablement beaucoup plus froids en Allemagne, car je n'avais jamais vu de bébé allemand se faire asperger d'eau minérale en brumisateur...

D’ailleurs, quand j’en parlais à Marion, une copine allemande, elle me disait juste : "Ils sont fous ces Français". Bon, avec le temps, je me suis habituée à la vue du brumisateur sur les plages arrière des voitures, dans les sacs de plage et dans les landaus français. J'ai même constaté l'avènement de la chose en Allemagne, certes dans une moindre mesure. Là-bas c'est un objet de luxe très chic et très français, que l’on ne trouve évidemment pas dans n’importe quel supermarché, comme c’est le cas en France.

Bon, lorsque j’ai appris que le brumisateur Evian, inventé en 1962 par deux pharmaciens, était à l’origine destiné à un usage clinique pour traiter des gens avec des problèmes dermatologiques graves et des grands brûlés, j’ai arrêté de le considérer uniquement comme une lubie superflue. Et je me suis presque rabibochée avec l'objet de mon courroux. Mais pas au point d'en acheter, bien sûr.

Quoique... Il y a eu un moment, où même moi, j'ai éprouvé le besoin de m'acheter un brumisateur Evian : pendant la grande canicule en 2003. Mais, dans mon supermarché, vous vous en doutez, il n'en restait plus un seul ! Pas de la marque Evian, ni Vittel, ni d’aucune autre marque. C'était tout simplement la pénurie ! Alors j'ai pris mon bon vieux vaporisateur pour plantes, je l'ai rempli d'eau et je me suis aspergée avec. Et figurez-vous, ça rafraîchit et ça hydrate la peau merveilleusement bien.


Texte : Nikola Obermann

Image : Marion Turbat

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dimanche 12 juin 2011

Recette : bouchées au jambon cru

lundi 6 juin 2011

Les annonces du 1er avril à la SNCF

dimanche 5 juin 2011

Le grand arroi

Voici la définition du TLFI pour :"arroi"


ARROI, subst. masc.A. Vx. Train, équipage, appareil. Se mettre en arroi (Ac. 1798-1878) :
1. ... pour apparaître à ses sujets en plus solennel arroi, il [Don Quichotte] fut obligé d'attendre deux jours, caché dans une auberge de matelots, que l'on pût débarquer des bagages.TOULET, Le Mariage de Don Quichotte, 1902, p. 148.
2. La plaine des labours et des prés perdait pour un jour une certaine unité de vie que les hommes au travail, les appels aux bêtes, le murmure de l'effort, l'arroi des attelages lui prêtaient dans la semaine.AYMÉ, La Jument verte, 1933, p. 209.
3. La nappe immaculée, le théâtral arroi des cristaux, de l'argenterie lourde, au milieu de cette salle démesurée, aux coins emplis d'ombre, évoquait soudain l'idée obscure d'une cène, d'un repas sacré, funèbre ou propitiatoire.GRACQ, Un Beau ténébreux, 1945, p. 184.
4. À la sortie du dernier gala de l'Opéra, j'ai vu de belles dames en grand arroi, fort impressionnées par les acclamations de la foule communiste massée sur les trottoirs lorsque M. « K. » parut (...) ces militants me paraissaient bien sages, bien bourgeois en somme, et ne ressemblaient en rien à ceux que les faubourgs d'autrefois lâchaient dans les rues noires du Paris de Balzac.MAURIAC, Le Nouveau Bloc-notes, 1961, p. 619.

Au fig., vx et fam. Être en mauvais arroi. ,Être en mauvaise posture`` (Ac. 1835-1932, BESCH. 1845, Nouv. Lar. ill., ROB.).


A partir de ce mot, comment comprenez-vous le DESARROI ? Faites le lien entre l'arroi et le désarroi. Distinguez les différents sens de désarroi, en lisant la définition du mot dans le TFLI, ci-dessous.

(TLFI)
A. [En parlant d'objets, d'événements concernant les affaires, la fortune, l'état d'un pays, d'un groupe, etc.] Dérangement, désordre, mise sens dessus dessous. Désarroi matériel; une table en désarroi; au milieu du désarroi général. Synon. débâcle, débandade, délabrement, déroute, désorganisation; anton. ordre. Le désarroi du moulin était raccommodé (SAND, F. le Champi, 1850, p. 145). Un désarroi de livres régnait (ESTAUNIÉ, Empreinte, 1896, p. 291). Assise sur l'herbe (...) face au grand désarroi des eaux (GIONO, Batailles ds mont., 1937, p. 179).SYNT. Le désarroi de la catastrophe, de la ruche, des rues; l'armée, les finances en désarroi; mettre la maison en désarroi. Spéc., MAR. ,,Arrimage, chargement mal fait, objets placés en désordre`` (WILL. 1831). Yves est assis près de moi sur des malles, des caisses ouvertes. C'est encore le désarroi de l'arrivée (LOTI, Mon frère Yves, 1883, p. 243).B. Au fig. Trouble qui survient aux différents niveaux de la personne. Désarroi de l'angoisse; désarroi doctrinal; cacher son désarroi. Il revenait le cœur en désarroi, le cœur en tumulte et en détresse (LOTI, Ramuntcho, 1897, p. 225). Il sentit un désarroi, une sorte d'orage mental où tourbillonnaient toutes ses pensées (MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 66).
« Elle m'a paru dans le plus grand désarroi. Je l'ai trouvée en larmes, vraiment désespérée, ne sachant que répéter sans cesse : « Non, je ne partirai pas, je ne peux pas partir! »GRACQ, Un Beau ténébreux, 1945, p. 177.

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Mort de Jack Kevorkian

actu-match Samedi 4 Juin 2011
Article de Paris-Match
Jack Kevorkian: le "Dr Mort" s'est éteint

Pendant plus de 40 ans, Jack Kevorkian s’est battu pour légaliser la pratique de l’euthanasie. Il est mort hier, à l’âge de 83 ans. Malgré une condamnation pour meurtre, ce sujet était devenu le combat de sa vie.
Kahina Sekkai - Parismatch.com


«Mourir n’est pas un crime». C’est la devise que tenait à répéter Jack Kevorkian, médecin américain d’origine arménienne. Cet homme, qui s’est battu toute sa vie pour le droit à une mort digne, est décédé hier matin des suites de complications d’une pneumonie et de défaillance rénale. Il avait 83 ans. Né à Pontiac (Michigan) en 1928, Jack Kevorkian achève ses études de médecine en 1952. C’est pendant cette période qu’il commence à réfléchir sur la question de l’euthanasie, comme il l’explique dans son livre de 1993 «Prescription Medicine, The Goodness of Planned Death» («Les bienfaits de la mort planifiée»): «L’euthanasie ne présentait pas grand intérêt pour moi jusqu’à mes années d’internat, quand j’ai vu à quel point le cancer pouvait ravager un corps. Le patient était une femme complètement immobile, d’âge moyen, dont le corps souffrait de jaunisse pour devenir presque marron, sa peau aussi fine que du papier et son abdomen empli de fluide, qui le faisait gonfler jusqu’à quatre ou cinq fois la taille normale.»
Tout au long de sa carrière, la question de la mort a été un sujet principal. En 1956, il acquiert son surnom de «Dr Death» pour son habitude de photographier les yeux des cadavres pour déterminer l’heure exacte de leur décès. Un de ses combats a été de pouvoir utiliser les corps des détenus décédés pour des expériences médicales. Au début des années 1990, il a donc fabriqué ce qui a été appelé la «death machine». Cette «machine de la mort» permettait à un patient de mettre fin à ses jours sans souffrir. Pour un coût de fabrication de 30 dollars seulement, l’appareillage diffusait, sur une première impulsion du patient, une dose assez élevée de barbiturique pour l’endormir. Puis, une minute plus tard, un chronomètre déclenchait automatiquement l’injection de chlorure de potassium, qui provoquait un arrêt cardiaque. Jack Kevorkian a déclaré que cette invention avait permis à au moins 130 patients de mettre fin à leurs souffrances.
Bien sûr, l’homme avait de nombreux détracteurs. Parmi eux, certains avancent des chiffres qui laisseraient à penser que le bien-être du patient n’était pas l’objectif premier. Dans 19 cas, aucun examen psychologique n’avait été pratiqué. Au moins 19 patients seraient décédés moins de 24 heures après avoir rencontré le Dr Kevorkian. Mais, plus grave encore, trois personnes qui avaient été assistées dans leur mort n’auraient présenté aucune trace anatomique de maladie. L’entourage du praticien a toujours réfuté ces chiffres.
Inculpé pour meurtre
Cependant, en 1998, tout bascule pour le praticien. Thomas Youk, 52 ans, en phase terminale de sclérose latérale amyotrophique (aussi connue sous le nom de maladie de Charcot), demande l’aide de Jack Kevorkian pour mourir. Son mal provoque de graves troubles moteurs centraux, mais aussi des crampes et la fonte de ses muscles. Incapable de s’injecter lui-même le produit, le Dr Kevorkian y procède pour la première et dernière fois de sa carrière. Dans le but de la diffusion d’un reportage dans l’émission «60 minutes», le médecin filme la procédure. Ce geste lui vaudra un procès pour homicide et administration d’une substance interdite, en raison de la suspension de son droit d’exercer huit ans auparavant. Lors de sa condamnation, le juge prononce ces mots: «Vous avez eu l’audace d’aller sur une télévision nationale, montrer au monde ce que vous faisiez et défier le système légal de vous arrêter. Bien, monsieur, considérez-vous arrêté.» Il est condamné à une peine d’emprisonnement de 10 à 25 ans, mais est libéré sur parole huit ans plus tard, en 2007, en ayant promis de ne plus aider quiconque à se suicider.
Un combat de longue haleine
L’homme n’a jamais cessé de se battre pour la légalisation de l’euthanasie, malgré son séjour en prison. Il a donné de nombreuses conférences à travers les Etats-Unis dans l’espoir de faire changer les mentalités et les législations. A chaque fois que le mot «meurtre» lui était attribué, Kevorkian rétorquait: «Dans le but d’aider le patient, je ne provoquais pas sa mort. Mon but était de mettre fin à la souffrance. Cela doit être dépénalisé.» L’ancien praticien était même allé jusqu’à se présenter aux élections législatives dans l’état du Michigan. Cependant, présenté comme indépendant, il ne recueillit que 2,6% des votes.
En 2010, un documentaire lui avait été consacré. Simplement nommé «Kevorkian», le film avait pour sous-titre: «Il y a plus que la mort dans la vie». La même année, un téléfilm inspiré de sa vie était diffusé sur HBO. Pour sa prestation dans «You Don’t Know Jack», Al Pacino a même reçu un Emmy et un Golden Globe du Meilleur acteur. A l’heure actuelle, seuls trois Etats américains autorisent le suicide assisté: l’Oregon, Washington et le Montana. En raison du combat âprement livré par Kevorkian, le Michigan, son Etat natal, est le seul à nommément bannir cette pratique.

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jeudi 2 juin 2011

La Suisse